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Installation et maintenance : définitions

Les termes en italique sont définis dans cette page.

3 pôles : connecteur ou bornier possédant 3 connexions, typiquement pour l’alimentation (phase, neutre et terre).

5 pôles : connecteur ou bornier possédant 5 connexions, typiquement pour l’alimentation (phase, neutre et terre) et la gradation (DALI ou BP ; pour le 1-10V il est nécessaire de mettre les fils de commande à une certaine distance de l’alimentation pour éviter les perturbations électromagnétiques, → voir CEM). Le « double allumage » – qui permet à l’aide de deux commandes d’allumer des sources différentes d’un même luminaire – utilise régulièrement également des connecteurs 5 pôles avec phase 1, neutre 1, phase 2, neutre 2 et une terre commune.

BA13 : plaque de plâtre d’épaisseur 13 mm utilisée couramment pour fabriquer des faux plafonds non modulaires, → voir détails.

Bornier : objet mécanique installé sur une surface fixe qui permet de réaliser des connexions électriques, typiquement le raccordement d’un appareil électrique au secteur (230 V/50 Hz). De très nombreuses variétés existent et ils ont généralement 3 ou 5 pôles.

Boutonnière : → voir trou de serrure.

Brancard : dispositif de fixation supplémentaire, typiquement pour verrouiller la fixation par l’intérieur d’un luminaire encastré dans un faux plafond non modulaire, → voir drapeau et détails.

Câble : ensemble de fils électriques recouvert d’une gaine isolante électriquement.

Cheville Molly® : cheville spécifiquement conçue pour fixer des objets dans des parois creuses, typiquement des luminaires sur des plaques de plâtre d’un faux plafond non modulaire.

Connecteur : objet mécanique qui permet de réaliser des connexions électriques entre des câbles ou des fils électriques. La partie intérieure comprend des parties métalliques conductrices (cuivre) et la partie extérieure est en plastique isolant électriquement. Il s’agit généralement d’une paire de connecteurs, l’un mâle et l’autre femelle et peuvent être de formes, de tailles et de caractéristiques très variées. Pour des raisons de sécurité, le connecteur mâle doit être installé sur le luminaire : ainsi le connecteur femelle – qui ne propose pas de parties métalliques saillantes – vient à l’extrémité du câble et n’est de ce fait pas dangereux.

Cornière : profilé métallique de forme variée (« L », « T », « F »…) qui assure une fonction mécanique et/ou esthétique dans un faux plafond, → voir détails.

Cornière de rive : cornière qui assure une fonction esthétique sur le bord d’un faux plafond, typiquement une cornière type « F » pour du BA13, → voir détails.

Dalle (faux plafond) : élément opaque (avec bien souvent des performances acoustiques fortes) qui vient se poser sur des ossatures pour former un faux plafond modulaire. Il est généralement en laine de roche, → voir détails.

DCL (Dispositif de Connexion des Luminaires) : dispositif obligatoire d’après la NF EN 15100 qui permet d’une part d’avoir un câble secteur protégé électriquement avant l’installation du luminaire et d’autre part de raccorder ce dernier facilement.

Drapeau : dispositif en forme de drapeau qui permet de venir serrer un luminaire par exemple sur un faux plafond non modulaire, → voir brancard et détails.

Durée de vie économique : laps de temps à partir duquel il est intéressant d’un point de vue économique de changer les lampes/un luminaire en fonction notamment de la baisse du flux lumineux et des coûts de maintenance, → voir plan de maintenance.

ERP (Établissement Recevant du Public) : bâtiment, local ou enceinte dans lequel des personnes sont admises, soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non (Article R123-2 du code de la construction et de l’habitation). Des mesures qui doivent être respectées par les constructeurs, propriétaires et exploitants des ERP, sont déterminées compte tenu de la nature de l’exploitation, des dimensions des locaux, du mode de construction et du nombre de personnes pouvant être admises dans l’établissement. Depuis 2010, les luminaires équipant des ERP ne sont plus tenus de respecter le test au fil incandescent.

ERT (Etablissement Recevant des Travailleurs) : établissement  conçu pour recevoir des postes de travail, situés ou non dans les bâtiments de l’établissement, ainsi que tout autre endroit compris dans l’aire de l’établissement auquel le travailleur a accès dans le cadre de son travail. Il existe des seuils entraînant des obligations différentes en fonction de l’effectif (20 ou 100).

Facteur de Dépréciation du Luminaire : voir CIE 97, tout luminaire vieillit (le plastique jaunit par exemple) et s’empoussière. Le flux sortant du luminaire diminue donc dans le temps. Ce facteur dépend de différents éléments comme l’IP du luminaire, l’activité et l’empoussièrement du lieu où il est situé ou le plan de maintenance/nettoyage. La CIE 97 donne des valeurs comprises entre 1 et 0,45 suivant les cas. Dans la pratique et pour simplifier les calculs, ce facteur est régulièrement pris à 1 pour les études d’éclairage « standard », voir détails.

Facteur de Dépréciation Lumen Lampe : voir CIE 97, toute source lumineuse diminue d’intensité au cours du temps et ce facteur permet d’évaluer la perte de la source au bout d’un nombre d’heure défini (souvent 50 000 h pour les LED). Par exemple pour des LED de durée de vie à 50 000 h L80B50 (B50 est la valeur de référence), ce facteur sera de 0,8. Dans la pratique et pour simplifier les calculs avec les LED, ce facteur (pris à 50 000 h) est souvent pris comme facteur de maintenance dans les études d’éclairage « standard » (les 3 autres facteurs étant arrondi à 1, FM=FDLL), voir détails.

Facteur de Dépréciation Surface Salle : voir CIE 97, toute pièce s’empoussière et les réflexions de la lumière internes tendent à diminuer l’éclairage sur le plan utile. Suivant l’activité dans la pièce, la fréquence de nettoyage et les coefficients de réflexion, ce facteur a des valeurs comprises dans la CIE 97 entre 1 et 0,49. Dans la pratique, ce facteur est souvent pris à 1 pour des études d’éclairage « standard », voir détails.

Facteur de maintenance : voir CIE 97, rapport entre l’éclairement moyen à maintenir et l’éclairement moyen initial. Le flux lumineux a naturellement tendance à diminuer et quatre raisons peuvent expliquer une baisse : la diminution naturelle du flux de la source dans le temps (voir FDLL), la non survie des sources (voir FSL), l’empoussièrement et vieillissement du luminaire (voir FDL) et l’empoussièrement de la pièce (voir FDSS). Le facteur de maintenance (FM) est calculé par la formule suivante (voir CIE 97) : FM = FDLL x FSL x FDL x FDSS. Dans la pratique avec les LED et pour des pièces « standards », FSL, FDL et FDSS sont souvent pris à 1 et du coup FM = FDLL (pris à 50 000 h), voir détails.

Facteur de rapport : Facteur de rapport de durée de vie dont la référence est prise à 50 000h. Par exemple si la durée de vie des LED est de 30 000 h, ce facteur est pris à 0,8 (et à 0,6 pour 20 000h). Ce facteur peut être utilisé avantageusement pour calculer le facteur de maintenance pour les luminaires LED à 50 000 h suivant la formule : FM 50000 = FDLL 50000 +FR 50000 + FDL 50000 + FDSS 50000, voir détails.

Facteur de Survie de la Lampe : voir CIE 97, les sources ont une certaine durée de vie. Ce facteur permet de prendre en compte toutes les sources ne fonctionnant plus au bout d’un nombre d’heure défini. Pour les LED à 50 000h par exemple, il est souvent considéré qu’il y a pas de LED défectueuses donc ce facteur souvent pris à 1, voir détails.

Faux plafond : plafond non structurel positionné sous le plafond structurel et qui permet de cacher à la vue tous les éléments techniques. Les luminaires sont souvent installés dans le faux plafond. Il existe deux types de faux plafonds : les modulaires et les non modulaires, → voir ci-dessous et détails.

Faux plafond modulaire : faux plafond composé de modules (dalles) reposant sur des ossatures (apparentes ou non), typiquement une structure composée d’une maille 600×600 mm reposant sur des « T ». Les luminaires y sont généralement installés en montage par dessus, → voir détails.

Faux plafond non modulaire : faux plafond composé de plaques de plâtre (typiquement BA13) elles-mêmes vissées sur des ossatures non apparentes. Il est nécessaire dans ce cas de procéder à une découpe à la scie de la plaque pour insérer le luminaire. Généralement, l’impossibilité d’accéder au dessus de ce faux plafond implique un montage par le dessous, → voir détails.

FDL : voir Facteur de Dépréciation du Luminaire.

FDLL : voir Facteur de Dépréciation Lumen Lampe.

FDSS : voir Facteur de Dépréciation Surface Salle.

Femelle : type de connecteur « en creux » pouvant accueillir un connecteur type mâle. Attention, il s’agit de la partie métallique et non de la partie plastique, → voir mâle. Pour des raisons sécuritaires, ce connecteur est installé par l’électricien en extrémité de câble.

Fil : conducteur électrique en forme de fil, généralement en cuivre et isolé électriquement avec une gaine. Plusieurs fils peuvent composer un câble.

Filin de sécurité : ensemble de fils métalliques tressés (souvent en acier ou en inox) permettant à l’aide de dispositifs spécifiques en extrémité de fixer ou de sécuriser un luminaire.

Fineline® : type d’assemblage original entre une dalle et une ossature spécifique présentant un joint creux au centre de l’ossature. Ce type de d’assemblage nécessite une finition spéciale du luminaire pour que ce dernier vienne s’intégrer facilement et élégamment au faux plafond, → voir détails.

FM : voir Facteur de Maintenance.

FR : voir Facteur de Rapport.

FSL : voir Facteur de Survie de la Lampe.

Grenouillère : dispositif mécanique permettant d’assembler deux parties sans outils (par exemple un corps et un capot de luminaire) composé d’un système de crochets et de ressorts.

IGH  (Immeuble de Grande Hauteur) : constitue un immeuble de grande hauteur, tout corps de bâtiment dont le plancher bas du dernier niveau est situé, par rapport au niveau du sol le plus haut utilisable pour les engins des services publics de secours et de lutte contre l’incendie : à 50 mètres pour les immeubles à usage d’habitation et à plus de 28 mètres pour tous les autres immeubles (Article R122-2 du code de la construction et de l’habitation). Les luminaires équipant les IGH sont soumis au test au fil incandescent.

LINECT® : spécifique à l’éclairage, il s’agit d’un dispositif de connexion électrique mixte qui vient s’insérer dans la tôle, présentant du côté intérieur un bornier et du côté extérieur une partie pour loger un connecteur standardisé.

LMF (Luminaire Maintenance Factor) : voir Facteur de Dépréciation du Luminaire.

LLMF (Lamp Lumen Maintenance Factor) : voir Facteur de Dépréciation Lumen Lampe.

LS (Lamp Survival) : voir Facteur de survie de la lampe.

Lyre : système mécanique en forme de l’instrument lyre (c’est-à-dire en forme de « U ») qui permet de fixer un luminaire type projecteur de manière orientable. La lyre est généralement réalisée en tôle d’acier de forte épaisseur.

Mâle : type de connecteur « en saillie » se logeant dans un connecteur type femelle. Attention, il s’agit de la partie métallique et non de la partie plastique, → voir femelle. Pour des raisons sécuritaires, ce connecteur est installé à l’intérieur du luminaire.

MF (Maintenance Factor) : voir Facteur de maintenance.

Montage (type de) : dans l’éclairage intérieur, méthode de montage du luminaire, notamment dans un faux plafond, → voir détails.

Montage par dessus : type de montage d’un luminaire encastré dans un faux plafond où le luminaire est posé sur une ossature par dessus le faux plafond (ce qui demande un accès par le dessus). Ce type de montage est typique des faux plafonds modulaires, → voir détails.

Montage par dessous : type de montage d’un luminaire encastré dans un faux plafond où le luminaire est posé par dessous le faux plafond (ce qui demande une fixation par l’intérieur type drapeau ou brancard et/ou une accroche directe sur le « vrai » plafond). Ce type de montage est typique des faux plafonds non modulaires, → voir détails.

Oblong : trou dans la tôle de forme ovale allongé permettant d’absorber les erreurs de perçage lors de la fixation au plafond ou au mur. Il est judicieux d’en mettre au minimum 2 décalés de 90° pour absorber les erreurs dans toutes les directions.

Ossature : structure métallique porteuse d’un faux plafond, → voir détails.

Plan de maintenance : formalisation de la planification du changement des sources et du dépoussiérage d’une installation, → voir détails.

Rail électrique : rail mécanique dans lequel sont incrustées des connexions électriques pour fixer des luminaires comme des spots.

Rail triple allumage : rail électrique proposant une connexion avec un courant triphasé et sur lequel peuvent se fixer des connecteurs dédiés et/ou des luminaires. Ce type de rail est très couramment utilisé dans les magasins.

Relamping : mot anglais signifiant l’action de changer une lampe. Ce mot est traduit par relampage en français mais ce dernier terme est peu usité, → voir plan de maintenance.

RSMF (Room Surface Maintenance Factor) : voir Facteur de Dépréciation Surface Salle.

Sauterelle : → voir grenouillère.

Scie cloche : scie dont la lame est circulaire et qui permet d’effectuer des ouvertures circulaires dans un faux plafond non modulaire type BA13 pour insérer des luminaires type downlight ou spot.

« T » : appellation courante d’un profilé métallique en forme de « T » supportant des dalles d’un faux plafond (ossature). Les plus couramment utilisés sont les « T » de 24 mm, mais il existe également des « T » de 15 et de 30 mm, , → voir détails.

Tige filetée : tige métallique sur laquelle il est possible de visser des écrous et qui peut servir à fixer des luminaires de façon rigide.

Treuil : appareil ayant pour objet de monter ou descendre un luminaire installé en grande hauteur. La connexion électrique est coupée dès que le luminaire n’est plus en position haute. Un tel dispositif peut s’avérer économique en cas de coûts de maintenance élevés, → voir détails.

Trou de serrure : trou dans la tôle du luminaire en forme de trou de serrure qui permet de fixer les vis dans leur logement dans un premier temps (sans mettre le luminaire) puis dans un second temps de fixer le luminaire sur les vis déjà préinstallées. Un serrage final est généralement nécessaire.

Version chantier : appellation d’un luminaire équipé pour être installé sans être démonté, à savoir avec les sources lumineuses, un système de connexion électrique et de fixation mécanique extérieur et éventuellement une protection contre la poussière, → voir détails.

Définitions  : Source et lampeBallast et alimentationGradation, OptiqueLuminairePhotométrie et éclairagismeLumièreCouleurs, Vision, Thermique, Ecologie, Matériaux, Process.

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