Projet d'éclairage
Théorie
Sommaire
Avant projet
Tout projet d’éclairage s’appuie sur les données de base du projet. Ces éléments sont soit objectifs (dimensions du bâtiment, exigences normatives…) soit sont la conséquence d’un parti pris architectural (mise en valeur de tel ou tel élément, priorisation des notions…).
Ces données de base peuvent se résumer à :
– Quelle est la nature du projet (objectifs du bâtiment, moyens financiers, ambiance voulue….) ?
– Quel est le type de local (dimensions, présence de lumière naturelle, matériau…) ?
– Quelles sont les tâches visuelles à effectuer (par qui ?, quel type ?, pendant combien de temps ?) ?
A partir de là – et grâce notamment à la norme d’éclairage intérieur et à d’autres exigences normatives (type IGH ou ERP) – il devient possible de déterminer :
– les caractéristiques de l’éclairement (éclairement moyen à maintenir, uniformité d’éclairement)
– les données sur l’éblouissement (par une valeur de l’UGR)
– la qualité de la lumière (IRC, température de couleur proximale)
– les efficacités minimales des luminaires
– les caractéristiques mécaniques du luminaire (IP, IK, classe électrique, test au fil incandescent…)
Ces éléments peuvent être validés par une étude d’éclairage statique et une étude en coût global.
Ensuite, suivant la nature du projet, le type de bâtiment et son utilisation, la gestion intelligente de l’éclairage peut-être également envisagée avec détecteurs de présence/mouvement et/ou de luminosité et luminaires gradables de manière plus ou moins automatique.
Ces éléments peuvent être validés par une étude d’éclairage dynamique et une étude en coût global.
Mode opératoire
Le mode opératoire pour un projet d’éclairage peut donc se résumer ainsi :
Pratique
Les bâtiments, les pièces et leurs usages se retrouvent dans nombre de situations, → voir la page dédiée : des luminaires sont donc dessinés pour certaines utilisations précises et la profession a pris également des habitudes.
En pratique et par habitude, les luminaires sont très facilement définis et il reste donc systématiquement le calcul par le logiciel dédié pour déterminer le nombre de luminaires en fonction des caractéristiques d’un bâtiment et d’une pièce pour un niveau d’éclairement moyen, une uniformité et un UGR donné.
Quant à cet UGR, par manque de temps il est régulièrement considéré par la méthode rapide, c’est-à-dire pris dans une pièce standard et non calculé in situ.
Le mode opératoire simplifié d’un projet se résume donc souvent à ceci :
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