Process : définitions
Les termes en italique sont définis dans cette page.
Alésage : procédé d’usinage consistant à retoucher l’intérieur d’un cylindre afin d’avoir un excellent état de surface et une grande précision dimensionnelle. Est également appelé alésage le résultat de l’opération.
Anodisation : traitement de surface consistant en une oxydation forcée d’un métal (très utilisé pour l’aluminium pour les luminaires) qui permet de former une couche protectrice dure contre l’usure et la corrosion. L’aspect d’une surface anodisée peut être coloré au choix et présente un état de surface particulièrement qualitatif.
Brasage : assemblage de deux métaux où – contrairement au soudage – la température de fusion du métal n’est pas atteinte au niveau des bords assemblés. Cela se traduit souvent par l’apport d’un métal étranger (métal ayant une température de fusion basse comme l’étain pur ou en alliage par exemple) dont la température de fusion est inférieure à celle(s) des parties à assembler.
Brasure : résultat du brasage.
Chromage : opération consistant à recouvrir une surface d’une très fine couche de chrome, soit pour un effet esthétique (surface métallique brillante) soit pour renforcer la dureté de la pièce.
Cintrage : procédé de modification mécanique d’un tube ou profil suivant un rayon de courbure défini, ce qui permet par exemple de générer des formes arrondies à partir d’extrusions aluminium (très utilisé dans les luminaires).
Cisaillage : procédé de découpe simple entre deux lames où la pièce est généralement plane, typiquement pour les tôles métalliques. Cette technique basique peut être remplacée par du découpage laser par exemple.
Clinchage : procédé d’assemblage à froid de deux tôles (voire plus) par l’action d’un poinçon et d’une matrice. L’état de surface est conservé contrairement au soudage ou au brasage.
Corroyage : il s’agit d’une matière générale de préparer un matériau brut (peau, bois, métal…). L’acier par exemple est déformé puis reformé dans la forme désirée (bloc, tôle, barre, fil, profil….). Le laminage est un bon exemple de corroyage très utilisé dans la fabrication des tôles donc des luminaires.
Décalaminage : procédé qui consiste à enlever une épaisse couche d’oxyde visible à la surface d’un acier inoxydable. Cette couche est habituellement gris foncé.
Décolletage : usinage par enlèvement de matière automatique ou semi automatique à l’aide d’outils tranchants pour créer des pièces tournées (de révolution) en partant de barres ou de fils métalliques.
Découpe laser : procédé de découpe concentrant une grande quantité d’énergie avec un laser pour découper différents matériaux. Pour les luminaires, ce type de découpe est très couramment utilisé notamment pour le découpage des tôles. Ce procédé permet une grande rapidité de découpe (qui dépend du matériau et de l’épaisseur), une grande liberté dans les formes (contrairement au poinçonnage) mais ne permet pas de générer des volumes (contrairement au poinçonnage également).
Dégraissage : action d’enlever la graisse indispensable avant certains traitements thermiques ou de surface après un travail de découpe ou d’usinage. C’est le cas par exemple pour peindre des tôles d’acier (qui ont été huilées préalablement pour être laminées) ou des pièces usinées.
Ébavurage : action d’enlever les parties indésirables (appelées bavures) sur une pièce venant d’être travaillée. Cette étape est souvent indispensable pour rendre utilisable une pièce métallique brute assemblée, formée ou usinée.
Ébavurer : pratique l’ébavurage.
Écrouissage : augmentation de la résistance à la déformation d’un métal en le travaillant à une température inférieure à sa température de recuit et au-delà de sa limite d’élasticité, typiquement par corroyage (et donc laminage).
Electro érosion : procédé d’usinage lent mais particulièrement précis réalisé par des décharges électriques. Toute pièce conductrice électriquement (donc les métaux) peut être soumise à ce procédé qui est notamment utilisé pour réaliser les moules d’injection plastique.
Emboutissage : procédé de mise de forme d’une tôle de métal par l’action conjuguée d’une matrice, d’un poinçon et d’un serre flan. Ce process économique et précis est très utilisé dans l’industrie et très intéressant pour les grandes séries.
Épissure : assemblage de deux fils électriques par entrelacement des fils électriques. Cette méthode artisanale est remplacée maintenant de manière plus franche et sûre par des connecteurs.
Époxy : appellation courante du polyépoxyde (polymère époxyde) qui sert couramment de colle ou de peinture. Le terme « peinture époxy » évoque couramment les peintures appliquées sous forme de poudre puis chauffées (voir thermolaquage ou peinture électrostatique) mais peut concerner d’autres types de peinture comme les résines polyester.
Étamage : procédé consistant à recouvrir un métal d’une couche d’étain pour le protéger de la corrosion (cuivre par exemple). En électricité, ce process est utilisé (de la même manière que les cosses) pour regrouper les brins d’un fil électrique souple afin de protéger ces brins et de pouvoir insérer le fil entièrement et aisément dans des connecteurs ou borniers.
Étirage : procédé qui consiste à étirer une matière pour que cette dernière ait la section désirée, il peut s’agir de verre, de fibres textile ou de métal, typiquement des barres ou tubes d’acier.
Extrusion : procédé qui consiste à contraindre un matériau à passer dans une filière pour lui donner la forme désirée, typiquement un plastique (PMMA ou polycarbonate) ou un métal (aluminium) pour réaliser une plaque ou un profilé. Ce process est très utilisé pour réaliser des luminaires linéaires (profilé aluminium pour le corps et profilé PMMA/Polycarbonate pour la partie optique).
FDM (Fused Deposition Modeling) : procédé d’impression 3D par dépôt de fil fondu. Cette technique est la plus répandue car la moins chère et elle propose une grande variété de matériaux et couleurs imprimables. Sa précision est moindre que pour les machines fonctionnant en stéréolithographie.
Filetage : opération qui consiste à réaliser un filet sur un cylindre (pour produire une vis). Est également appelé filetage l’ensemble des filets d’une vis (voire de manière inappropriée d’un écrou).
Filière : moule en deux dimensions utilisé en extrusion ou par tréfilage pour donner une forme précise au matériau travaillé. Différents dessins de filières permettront de réaliser par exemple différente profils de corps de luminaires en aluminium extrudé.
Fluage : phénomène physique qui entraine la déformation irréversible d’un matériau après une contrainte longue et en deçà de sa limite élastique, typiquement la déformation d’un objet sous son poids à long terme.
Fluotournage : ce process basé sur le fluage permet de transformer des pièces métalliques en en changeant l’épaisseur. Le fluotournage peut être effectué sur les mêmes machines que le repoussage mais avec des pressions plus fortes qui permettent une diminution de l’épaisseur (alors que le repoussage s’effectue à épaisseur constante).
Fonderie : procédé de mise en forme d’un métal versé sous forme liquide dans un moule puis refroidit pour prendre la forme du moule. Il existe deux types de moules : les moules à usage unique (moule au sable et moule à cire perdue) ou les moules permanents. La fonte, l’aluminium ou le zamac sont très souvent utilisés en fonderie et permettent de réaliser de petites pièces mécaniques pour des luminaires.
Fraisage : procédé d’usinage consistant en un mouvement de rotation de l’outil de découpe (une fraise) couplé à un mouvement de translation dans la pièce où il est nécessaire d’enlever de la matière. Ce process est très utilisé pour usiner les profilés des corps en aluminium des luminaires (ouvertures, encoches, passage d’éclisses…) grâce à des centres d’usinage numériques.
Frettage : assemblage de deux pièces mécaniques grâce à un ajustement particulièrement serré qui est uniquement réalisable par différence de température (chauffage de la pièce extérieure ou refroidissement de la pièce intérieure). L’emboitement est tellement juste que les pièces sont généralement cylindriques et que ce type d’assemblage n’est pas réalisable à la main ou même grâce à un outil comme une presse.
Frittage : assemblage de poudres métalliques par chauffage sans toutefois atteindre la température de fusion. Ce procédé est une des techniques utilisées en impression 3D, voir SLS.
Galvanisation : traitement de surface consistant à recouvrir une pièce (d’acier en général) d’une couche de zinc pour éviter la corrosion. La galvanisation produit une surface à l’aspect singulier (composition géométrique aux nuances de gris plus ou moins foncées) appelé « fleur ».
Grenaillage : traitement de surface d’un objet consistant à projeter des micro billes à grande vitesse soit pour améliorer l’état de surface (pour la finition des pièces en sortie de fonderie, pour ébavurer, pour nettoyer une pièce rouillée…) soit pour modifier les propriétés de la surface (augmentation de la résistance mécanique, de l’étanchéité, de l’adhérence…).
Grignotage : enlèvement successif de matière très utilisé par exemple en poinçonnage pour réaliser de longues découpes linéaires à partir d’un unique poinçon.
Grugeage : action de rogner (faire des encoches) dans une tôle ou un tube, notamment par poinçonnage. Est également appelé grugeage le résultat de cette action.
Injection plastique : procédé de mise en forme de pièce plastique par la chaleur. La matière généralement sous forme de grain solide est chauffée puis injectée dans un moule pour réaliser une forme précise. Ce procédé est très utilisé dans de nombreuses industries et notamment dans le luminaire car il propose une grande qualité de finition et des coûts intéressants dès que les quantités sont importantes (minimum supérieures à 1000 pièces).
Lamage : perçage (usinage cylindrique) à fond plat permettant d’assurer la portée d’une tête de vis, d’un écrou ou d’une rondelle.
Laminage : procédé de corroyage consistant déformer un matériau (diminution de l’épaisseur) en le passant entre deux rouleaux (appelés laminoirs). Le laminage est utilisé pour créer des tôles ou fils métalliques (acier, inox, aluminium…) et a des conséquences sur les propriétés physiques du matériau (voir écrouissage et isotropie).
Marouflage : action de coller un matériau léger et souple (papier, film plastique, toile….) sur un matériau rigide. La difficulté du marouflage réside souvent dans l’élimination des bulles d’air qui ont tendance à se loger entre les deux matériaux. Il peut s’agir d’un film signalétique à coller sur un matériau diffusant d’un luminaire (verre, PMMA ou polycarbonate).
Mater : écraser une pièce de métal (à l’aide d’un marteau par exemple). Il s’agit d’une vieille technique utilisée par exemple pour fixer les vieux rivets pleins dit « à mater ».
Métal d’apport : métal additionnel apporté sous forme de baguette ou de fil permettant le soudage (dans ce cas autogène par fusion) ou le brasage (dans ce cas avec un métal ayant une température de fusion inférieure à celle des pièces à assembler comme l’étain pur ou en alliage).
MIG (Metal Inert Gas) : procédé de soudage à l’arc souvent appelé semi automatique car la source de chaleur (arc électrique) est établi de manière continu entre un fil de métal contenu dans un dévidoir et déroulé automatiquement et la pièce à souder. Grâce à sa simplicité, le MIG est très utilisé, notamment pour souder les luminaires en tôle d’acier. Il est rapide et ne permet pas de souder sans métal d’apport (contrairement au TIG).
Moulage à la cire perdue : technique antique de moulage à usage unique où la pièce à réaliser est dans un premier temps créée en cire. Ensuite, le moule est généré par une enveloppe plaquée autour de la cire – en matière réfractaire (i.e. qui résiste bien à la chaleur) – munie de conduits qui permettront d’y insérer la matière à mouler et de faire fondre la cire. Le moule sera ensuite détruit mécaniquement ou chimiquement, ce qui réduit l’utilisation de ce procédé bine souvent à pièces uniques.
Moulage au sable : type de moulage à usage unique où le moule est réalisé en sable puis durci (thermiquement, chimiquement ou physiquement) avant d’être cassé pour démouler la pièce moulée, voir fonderie.
Moulage par injection : voir injection plastique.
Moule : pièce creuse ayant une empreinte intérieure spécifique et recevant une matière généralement liquide ou pulvérulente destinée à remplir la partie creuse pour prendre sa forme.
Panneautage : procédé de mise en forme d’une tôle métallique en panneau (ou caisson). Cette opération remplace de manière très avantageusement le pliage car les opérations sont réalisées de manière automatique. Le panneautage est très utilisé dans l’industrie du luminaire pour réaliser des corps de luminaires en tôle, tels que les luminaires surfaciques encastrés ou plafonniers.
Panneauteuse : machine numérique réalisant le panneautage.
Passivation : création d’une couche « passive » à la corrosion (donc qui la ralentit) à la surface des métaux de manière naturelle ou artificielle. Ce traitement supplémentaire peut être réalisé par exemple avec de l’acide nitrique pour l’acier inoxydable ou avec une anodisation pour de l’aluminium. Il est nécessaire pour les produits inox situés dans des milieux chlorés comme les piscines.
Perçage : usinage consistant à réaliser un trou – traversant ou non – dans une pièce, généralement cylindrique grâce à un foret mais également de forme différente avec par exemple un couple poinçon/matrice ou une découpe laser.
Pliage : procédé de mise en forme d’une tôle métallique prise entre une matrice et un poinçon entraîné par une presse. Cette opération est très courante pour le travail de petites pièces mécaniques et peut être avantageusement remplacé par le panneautage pour des pièces parallélépipédiques de dimensions importantes (corps de luminaire).
Poinçonnage : procédé de découpe de la tôle par action d’un poinçon et d’une matrice. Le poinçonnage peut être réalisé de manière manuelle (presse à pédale par exemple) ou automatique (de nombreux couples poinçons/matrices peuvent être installés dans une tourelle spécifique et les outils adéquats choisis par un programme informatique en fonction de la forme de la découpe). Le poinçonnage permet également de réaliser de petits emboutissages tels que des bossages (pour servir d’appui ou éviter une tête de vis par exemple).
« Poper » : action de fixer un rivet pop (ou rivet aveugle) grâce à un outil approprié appelé pince à riveter.
Poudrage électrostatique : technique d’application d’une peinture en poudre par différence de potentiel électrostatique, la poudre étant chargée positivement et la pièce à peindre devant être conductrice et chargée négativement. Une fois saupoudrée grâce à un pistolet, la pièce est passée au four pour polymériser la poudre. Ce procédé est très utilisé pour peindre le métal (donc pour les luminaires) car il est économique et permet de ne pas utiliser de solvant, voir thermolaquage.
Profilage : procédé de formage en continu d’une bobine de métal (acier ou aluminium par exemple) pour réaliser un profil défini à l’avance. La mise en forme est réalisée à l’aide de différents jeux de galets qui petit à petit donne la forme désirée. Ce process est intéressant pour les grandes séries et est utilisé dans l’éclairage pour fabriquer des lignes continues à bas coûts (par exemple pour les grandes surfaces).
Recuit : chauffage et refroidissement contrôlés d’un métal (ou du verre). Ce procédé est utilisé par exemple pour permettre à des matériaux de retrouver leurs propriétés initiales après avoir été soumis à des contraintes thermiques et/ou mécaniques.
Repoussage : procédé de formage des métaux pour réaliser une forme de révolution en repoussant sur une contre-forme (mandrin en l’occurrence) une tôle préalable découpée (appelée flan) à l’aide d’un outil arrondi. Cette technique – très utilisée pour réaliser des réflecteurs de révolution en aluminium – est avantageusement remplacée par de l’emboutissage pour les grandes séries.
Rivetage : procédé d’assemblage non réversible (contrairement au système vis/écrou) de deux pièces par insertion dans des trous spécifiques d’un rivet, c’est à dire d’une tige munie de deux têtes dont l’une est écrasée au moment du rivetage. Ce procédé a l’avantage très solide et peu coûteux mais il n’est pas démontable sauf à en détruire de l’assemblage.
Rivetage à froid : type de rivetage qui ne relève pas du rivetage à chaud, c’est à dire sans chauffage préalable du rivet.
Rivetage à chaud : type rivetage utilisé à la fin du XIXème et au début du XXème siècle qui nécessitait trois personnes, donc une dédiée au chauffage du rivet. Ce procédé a été avantageusement remplacé par les riveteuses (pneumatiques par exemple).
Rotomoulage : moulage de pièce plastique par une double action mécanique (rotation) et thermique (chauffage puis refroidissement) permettant de réaliser des pièces creuses éventuellement de grandes dimensions. L’épaisseur de la pièce ne peut être garantie et la surface intérieure n’est pas précise.
Roulage : procédé de mise en forme d’une tôle métallique par le passage forcé entre plusieurs rouleaux (au minimum trois) pour générer une forme arrondie.
Rouleuse : machine manuelle ou numérique servant au roulage. Elle est généralement constitué d’un bâti et de trois ou quatre rouleaux.
Sablage : traitement de surface d’un objet consistant à projeter un abrasif – type sable – à grande vitesse pour améliorer l’état de surface (enlever une couche de peinture par exemple) ou pour créer une rugosité ou un aspect type opale (verre sablé par exemple), voir également grenaillage.
Sérigraphie : technique d’impression par pochoir ne laissant passer l’encre qu’aux endroits choisis sur de multiples matériaux (tissu, papier, plastique, verre…). Ce procédé peut-être utilisé pour les luminaires pour rendre un verre opale par exemple.
Sertissage : procédé d’assemblage simple de deux pièces l’une sur l’autre par rabattage des bords ou l’une dans l’autre par introduction des parties saillantes d’une pièce dans les évidements de la deuxième. Dans la fabrication de luminaires, le sertissage est utilisé en électricité pour regrouper les fils souples d’un câble dénudé (une cosse est alors sertie sur l’ensemble des fils) mais également pour fixer différentes parties des grilles optiques type grilles doubles paraboles ou grilles à mailles carrées.
SLA (StereoLithography Apparatus) : technique d’impression 3D utilisant le principe de stéréolithographie. Ce procédé reste cher et propose un nombre limité de matériaux mais produit des pièces de grande qualité.
SLS (Selective Laser Sintering, « Frittage Sélectif par Laser ») : technique d’impression 3D utilisant le frittage par couche grâce à un laser.
Stéréolithographie : procédé d’impression en 3D qui utilise une matière liquide (des photo-polymères) qui seront solidifiés par des rayons UV suivant un dessin réalisé préalablement.
Soudage : assemblage de deux métaux où – contrairement au brasage – la température de fusion du métal est atteinte au niveau des bords assemblés. Le soudage peut se faire avec ou sans métal d’apport suivant différentes techniques : soudage par point, MIG, TIG…
Soudage par point : technique de soudage consistant à comprimer les deux pièces de métal à assembler à l’aide de deux électrodes puis de faire passer une forte intensité électrique pour créer la fusion du métal. Ce procédé est très utilisé pour assembler des tôles car il est rapide, précis et déforme peu les surfaces. Après une soudure par point l’état de surface est détérioré et nécessite un traitement spécifique (ébavurage par exemple).
Soudage à l’arc : technique de soudage utilisant un arc électrique pour élever la température, ce qui est le cas du soudage par point, du MIG ou du TIG.
Soudure : résultat du soudage.
Soyage : double pliage à 90° d’une tôle pour former un décalage d’une épaisseur de tôle. Un soyage permet d’assembler deux tôles (par soudage, brasage ou autre fixation mécanique) bout à bout – mais en faisant passer le soyage de la première tôle sous la deuxième tôle – , ce qui permet d’avoir une surface globale lisse et sans décalage d’épaisseur entre les deux tôles assemblées.
Stéréolithographie : technique d’impression 3D utilisant la propriété de certaines résines de se polymériser sous l’effet de la lumière. Un laser ainsi qu’un jeu de miroir permet de réaliser un objet en trois dimensions couche par couche.
Taraudage : opération consistant à réaliser des filets à l’intérieur d’une pièce creuse, typiquement une pièce usinée comme un écrou. Une pièce taraudée (type femelle) vient en complément d’une pièce filetée (type mâle).
Thermoformage : mise en forme de pièces plastiques sous forme de plaque par une double action thermique (chauffage) et mécanique (application d’un moule) permettant de réaliser des pièces plutôt planes. L’épaisseur de la pièce ne peut être garantie et la surface qui n’est pas en contact avec le moule n’est pas précise.
Thermolaquage : technique d’application d’une peinture en poudre par différence de potentiel électrostatique, la poudre étant chargée positivement et la pièce à peindre devant être conductrice et chargée négativement. Une fois saupoudrée grâce à un pistolet, la pièce est passée au four pour polymériser la poudre. Ce procédé est très utilisé pour peindre le métal (donc pour les luminaires) car il est économique et permet de ne pas utiliser de solvant, voir poudrage électrostatique.
TIG (Tungsten Inert Gas) : procédé de soudage à l’arc où la source de chaleur (arc électrique) est séparée de l’apport de métal (contrairement au MIG). Ce process est lent mais précis et permet de souder éventuellement sans métal d’apport.
Tréfilage : procédé qui consiste à tirer un métal à travers une filière, notamment pour réaliser du fil métallique. L’écrouissage est important pendant l’opération et le recuit souvent pratiqué a posteriori.
Tribofinition : procédé de polissage par frottement. Ce procédé peut être utilisé pour ébavurer des pièces moulées (injection plastique ou fonderie) ou réalisées en 3D dans des machines vibrantes ou tournantes remplies d’un mélange abrasif constitué de médias (cônes ou cylindres en céramiques par exemple), d’un abrasif (poudre ou pâte) et d’un liquide (eau ou huile).
Usinage : ensemble de procédés pour travailler des pièces par enlèvement de matière, par exemple le fraisage, le poinçonnage, le décolletage, le grugeage, le taraudage, le filetage ou le perçage.
Définitions : Source et lampe, Ballast et alimentation, Gradation, Optique, Luminaire, Photométrie et éclairagisme, Installation et maintenance, Lumière, Couleurs, Vision, Thermique, Ecologie, Matériaux.
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